Votre inspecteur trouve-t-il plus de défauts qu’il y on a?

Si vous êtes gestionnaire et que vous avez ce sentiment, c’est qu’il y a probablement une bonne partie qui est vrai. Le métier d’inspection est assez complexe, que ce soit dans le visuel ou le dimensionnel il y a toujours une gymnastique à introduire et qui n’es pas donner à tous, a part probablement pour les inspections dans lesquelles il n’y a pas d’intervention humaine l’exemple de la CMM.

L’objectif de cet article est de se concentrer sur les problématiques liées à l’inspection manuelle, j’ajouterai par contre que même l’inspection automatisée peut apporter ces confusions si la calibration de la CMM est expirée ou que la température opérationnelle n’est pas bien contrôlée.

L’inspection visuelle peut donner des réponses divergentes. En effet, une pièce bonne pour l’un ne sera pas assez évidente à accepter pour un autre. C’est sûr que la perception visuelle de chacun et sa capacité à détecter les défauts n’est pas pareil mais il reste que la confusion sur les vrais défauts est l’une des sources les plus importantes de divergences. J’appelle bien évidement défauts ceux qui ne sont pas acceptés par le client que se soit fonctionnellement ou même esthétiquement selon le dessin.

En conséquence on s’attend que l’inspecteur ne s’arrête pas au défaut en lui-même mais fasse une analyse supplémentaire. En effet si vous avez le sentiment que votre inspecteur trouve plus de défauts qu’il y on a c’est surement qu’il s’arrête au niveau de la détection et ne va pas a l’analyse.

L’inspection dimensionnelle n’est pas plus simple non plus, trouver la même valeur avec un micromètre pour la même dimension n’est pas une chose évidente. Les études de Gages R&R pour la qualification d’instruments de mesures n’est une méthodologie appliquée par toutes les entreprises. Les conditions de production amènent malheureusement même pour celles qui l’utilisent, l’inspection à ce faire plus rapidement que les conditions normales surtout pour les fins de mois.

Donc le faite de trouver une pièce hors tolérance avec un micromètre par exemple ne veut pas dire certainement que notre pièce est mauvaise. Cela sera vrai si on s’arrête au premier niveau sans passer à l’analyse et la confirmation. Si on va plus en détails on peut se poser les questions si  la température de la pièce ou de l’environnement sont bien contrôlés, ou simplement si l’instrument que j’utilise est bien calibre.

En terme général, ce qui amène les inspecteurs à s’arrêter au premier niveau de la détection  et que probablement la majorité des personnes appartenant à ce métier serai d’accord est la non réaction par rapport aux défauts trouvés par l’entreprise. En d’autres termes lorsqu’un inspecteur trouve un défaut et qu’il s’agit d’un vrai, il s’attend qu’une action soit prise par les services supports pour que le problème à l’ origine soit éliminé. Une fois que l’inspecteur remarque que le défaut se répète et se répète pour la nième fois c’est là que vous perdez l’importance et le vrai apport de votre inspecteur.

En conclusion, la vrai question n’est pas que mon inspecteur trouve plus de défauts qu’il y on a ? C’est qu’es ce que l’entreprise fait par rapport aux défauts trouvés?

C’est vraiment lorsqu’on essaie de répondre à cette question,  en essayant de créer une synergie entre l’inspection et les services supports qui va permettre à l’inspecteur de donner le mieux de ce qu’il peut faire pour arrêter les vrais défauts, et donner une analyse supplémentaires qui fera probablement bénéficier à la compagnie en temps et en argent.

 

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